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Commission Défense : Revue de presse estivale

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Commission Défense : Revue de presse estivale

Marine nationale :

Le PANG est le fruit d’arbitrages qui ont systématiquement été défavorables à la souveraineté . Il faudrait disposer de 2 porte-avions pour disposer d’une permanence la mer. Or les spécifications techniques du PANG sont tellement onéreuses, qu’il n’est pas soutenable pour la France de disposer de 2 PANG. Les marins n’ont pas souhaité rogner sur les capacités opérationnelles pour disposer de 2 navires. Ils font un choix assumé de disposer d’un outil de haut niveau, quitte à ne pas en disposer tout le temps. La contrainte de l’unique Charles de Gaulle devient une habitude bien ancrée...

Sur le format du PANG, le premier élément structurant, a été le choix de la propulsion. Le Président de la République a fait le choix d’une propulsion nucléaire, ce qui ravit les marins pour l’endurance, la vitesse et l’autonomie du navire, et les ingénieurs français pour maintenir leurs compétences. Or il n’est plus possible de faire un porte-avions nucléaire aussi compacte que le Charles De Gaulle, les normes de sûreté nucléaire ont beaucoup évolué, ce qui rend les installations plus imposantes. Le navire en est nécessairement plus grand et plus lourd.

Deuxième élément, le PANG est considéré comme un vecteur de la dissuasion nucléaire par l’embarquement de la Force aéronavale nucléaire (FANU). Bien qu’elle opère aujourd’hui sur Rafale, elle doit nécessairement opérer sur le meilleur avion de combat Français, demain ce qui ressemblera à un SCAF, un avion plus volumineux et plus lourd pour gagner en allonge. Pour l’accueillir, ainsi que les futurs drones en tous genres, le navire doit être plus volumineux que le Charles de Gaules.

Troisième élément, le choix du catapultage, lié aussi aux missions de dissuasion. Catapulter les avions permet de maximiser leur charge utile, donc l’emport d’un maximum de carburant et d’armes, notamment pour les raids nucléaires qui nécessitent une grande allonge et plusieurs ravitaillement. De plus la mission de guet aérien est envisagée seulement au travers d’avions Hawkeye, dont la masse nécessite un catapultage. Sur la technologie de catapultage, la France est dépendante des USA. Les marins considèrent qu’il serait coûteux et court-termiste de développer une compétence propre sur les chaufferies à vapeur, et carrément hors de portée de développer une compétences propre en électromagnétique. Cette technologie permet par ailleurs une meilleur progressivité et adaptabilité des puissances de catapultage, ce qui préserve les cellules des aéronefs. Le choix est donc fait d’acheter le système aux USA.

Étonnamment, l’officier défend qu’aucun choix technique n’a été fait dans un souci d’interopérabilité avec les USA, considérant qu’ils coopèrent très bien sans avoir les mêmes avions ni les mêmes navires. Force est de constater qu’aucun choix technique n’a été fait dans un souci de dérisquage de la dépendance aux USA. Ce qui est curieux sur un navire qui est considéré comme un outil de dissuasion…

D’autres voies sont possibles si on considère que la première mission du porte-avions est de couvrir la flotte de débarquement. Ici, disposer de deux navires reste nécessaire, et devient possible. En s’affranchissant des contraintes nucléaires sur le porte-avions, on pourrait disposer de navires plus compacts, moins coûteux, disponibles plus rapidement, exportables. Le rafale a démontré en Inde qu’il pouvait décoller depuis un tremplin. Les britanniques et italiens utilisent des hélicoptères comme plateforme de guet aérien. Si le PANG risque d’être un coup parti, on peut encore disposer en complément d’un porte-avion moyen avec tremplin et brins d’arrêts, si on sort la marine de ses mauvaises habitudes.

Armée de l’air :

En 2025, la France dispose de 25 A 400 M, utilisés pour le transport stratégique et tactique. Les aviateurs sont très satisfaits de l’appareil, et continuent d’en réclamer une cinquantaine à horizon des années 2030, bien que la LPM n’en prévoit que 35. Les hausses de budget annoncées le 13 juillet 2025 par le Président de la République peuvent éventuellement permettre d’atteindre cette cible, voire d’aller au-delà. En plus des missions de transport au profit des armées, il est en mesure d’assurer un large spectre de missions au profit des populations, que ce soit en outre-mer , qu’en métropole . De par son endurance, sa capacité d’emport, et son ravitaillement en vol, les armées réfléchissent à employer l’appareil pour délivrer des munitions, pour en faire un véritable avion-arsenal ou frégate aérienne : bombes guidées , munitions de saturation, missiles de croisières, drones divers .

À l’heure où les usines de Dassault peinent à assurer la hausse de production du rafale , des solutions complémentaires se dessinent, avec donc l’A 400M, ainsi qu’avec le drone Aarok .

Comparaison des drones Aarok, Rafale et A400M (Charges utiles en tonnes - Rapport prix-achat/tonnes - Rapport prix heure de vol/tonnes)

Drone Aarok  : 1,5T - 5,3 M€/T - 800€/T

Rafale : 9 T -  7,4 M€/T - 1790 €/T

A400M : 37T - 3,6 M€/T -  865 €/T

En termes d’emport, un rafale équivaut à 6 Aarok ; un A 400M à 4 rafales, soit à 25 Aarok. La puissance de feu est phénoménale. Les capacités des trois plateformes sont complémentaires en haute intensité, avec le drone Aarok pour le renseignement, l’A 400 M pour la saturation des défenses ennemies, et le rafale pour la frappe en profondeur.

Dans la doctrine de l’armée de l’air, la frappe dans la profondeur et la défense sol-air sont complémentaires . Les aviateurs reconnaissent le déficit criant des capacités sol-air françaises. Une remontée en puissance est nécessaire. Mais il faut trouver le juste niveau d’effort. Considérant qu’aucun système ne permet une couverture à 100 % d’efficacité de 100 % du territoire, même au prix de coûts exorbitants, l’armée de l’air envisage de créer des bulles de défenses sol-air autour de certains sites sensibles. En complément, les frappes dans la profondeur du dispositif ennemi doivent permettre d’affaiblir ses capacités de frappes ainsi que sa volonté. Il s’agit d’imposer des coûts et des dilemmes stratégiques à l’ennemi.

Pour mener ses frappes dans la profondeur, l’armée de l’air prévoit de se doter à nouveau d’armement spécifiquement antiradar à horizon 2033 (SEAD) pour équiper ses Rafale F5. Cette mission devrait même être confiée au futur drone de combat furtif accompagnateur du Rafale F5. Faire porter la furtivité sur le drone accompagnateur permet d’en réduire le besoin sur l’avion de combat lui-même . L’armée de l’air ne semble pas trépigner d’impatience derrière le SCAF. Elle mise sur le potentiel du rafale F5 et de son drone, puis pourquoi d’un super-Rafale.

Armée de Terre :

L’hécatombe des hélicoptères de combat sur le front ukrainien interroge le modèle d’emploi de cet équipement, et de l’aérocombat au sens large. 50 % des hélicoptères en Ukraine ont été abattus par des systèmes antiaérien portatifs (MANPAD), auquel on peut ajouter les 25 % abattus par l’armement terrestre du fantassin : mitrailleuses et missiles antichar .

L’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) opère les hélicoptères de la force terrestre française, et arme une brigade spécifiquement dédiée à l’aérocombat. Ces 20 dernières années, les hélicoptères de l’armée de terre ont causé la moitié des pertes ennemies. Alors que certaines armées semblent réduire la voilure voire renoncer aux hélicoptères au profit des drones , l’armée de terre souhaite conserver cette capacité tout en l’adaptant au combat de haute intensité, autour de 3 axes.

Premièrement la manœuvre. Elle est au centre de la doctrine de l’armée de terre, et se traduit dans l’usage des hélicos par la capacités à évoluer à très basse altitude, à grande vitesse, et de nuit, afin de réduire au maximum l’exposition à la défense sol-air.

Deuxièmement l’armement. Les hélicoptères devront pouvoir tirer des missiles à plus longues portées, au-delà de la vue, pour rester hors d’atteinte de la majorité des systèmes antiaériens adverses.

Troisièmement la dronisation. L’objectif est de réduire l’exposition des hélicoptères dans les zones les plus contestées, et d’augmenter son efficacité. Il s’agit d’une part de lancer des drones depuis l’hélicoptère, d’autre part d’opérer avec un drone accompagnateur, et enfin d’exploiter des données fournies par d’autres drones. Là-dessus l’armée de terre a une approche pragmatique et low-tech, avec plusieurs systèmes à coûts maîtrisés, certains adaptés des usages civils.

Concernant la doctrine d’emploi, dans une logique de front plus ou moins figés, les hélicoptères restent précieux pour combler rapidement les brèches et éviter la percée ennemie. Dans la doctrine de l’armée française, l’armée de l’air neutralise la défense sol-air ennemie dans un secteur, par lequel s’engouffre les hélicoptères qui doivent opérer dans la profondeur du dispositif adverse, le désorganiser, le disloquer, pour faciliter la manœuvre terrestre.

Les hélicoptères sont en cours de renouvellement, avec le passage au tout NH90 concernant le transport, et au remplacement des gazelles par le Guépard concernant la reconnaissance offensive. Il est navrant de constater que le NH90 a un coût supérieur et des performances inférieures au Caracal, un énième exemple d’idéologie de coopération européenne au détriment de notre industrie et de nos capacités. Malgré le retrait des Allemands du programme Tigre, il reste le fer de lance des hélicoptères d’attaque de l’armée de terre, mais sa modernisation est compromise. Le guépard est sans doute amené à jouer un rôle de plus en plus important pour compenser. Même si intrinsèquement ses capacités offensives sont moins étoffées qu’un Tigre, son potentiel est intéressant eu égard à sa polyvalence et à son coût soutenable.

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