UNE COP EN TROMPE L'OEIL
La COP27 s’est achevée ce dimanche en actant le principe de la création d’un fonds “pertes et dommages”. Celui-ci est destiné à accompagner financièrement les pays vulnérables dans leurs objectifs d’adaptations et de luttes contre les changements climatiques. Se pose la question des règles d’utilisation de ce fonds.
Cela étant, cette conférence laisse un goût amer, tant l'enjeu de la crise climatique ne semble pas transcender les ambitions économiques des pays producteurs de pétrole et de gaz.
Nous pouvons nous interroger sur le maintien, in-extremis, de l’objectif de l’Accord de Paris à contenir un réchauffement à 1,5 °C - au-dessus des niveaux préindustriels - sans contraindre les États à une programmation progressive d’élimination des combustibles fossiles. Dans ces circonstances, l'absence d'objectifs plus ambitieux depuis l'accord de Paris est un recul manifeste.
Alors qu'au rythme actuel nous sommes sur une trajectoire de +2,8°C - au-dessus des niveaux préindustriels -, nous déplorons l’action défensive des États producteurs pétroliers et gaziers, tels que la Russie, l’Arabie Saoudite, le Brésil et l’Argentine.
Djamila TELLIA
Secrétaire nationale de l'Engagement à la formation, membre de la commission Environnement
Ismaila WANE
Porte-parole de l'Engagement, membre de la commission Environnement
Crédits Photos Sophie G.
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