Proche-Orient : La FGR appelle à un arrêt des bombardements ...
Paris, le 10 novembre 2023
Le 7 octobre dernier, le Hamas a orchestré plusieurs attaques terroristes contre des civils israéliens pour l’unique raison qu’ils étaient juifs. Cette organisation islamiste s’est ainsi rendue coupable, une fois de plus, d’actes de barbarie. Le Hamas ne recherche évidemment pas la Paix. Il ne recherche pas non plus la coexistence des peuples palestinien et israélien. Son objectif est la destruction d’Israël, comme indiqué dans ses textes fondateurs. Depuis ses QG au Qatar ou à Téhéran, il assume aussi dans ses harangues de faire autant de « martyrs » que nécessaire parmi les Palestiniens.
En perpétrant ces ignobles attentats le Hamas savait que la réponse militaire d’Israël serait violente. Il a joué sciemment avec la vie et la sécurité des habitants de Gaza.
Ce mode opératoire en rappelle aussi d’autres depuis plusieurs décennies, de Bali à Paris en passant par New York, Alger ou Bombay, contre des civils pour l’unique raison qu’ils étaient journalistes, touristes, spectateurs, libres-penseurs, juifs, musulmans mais pas assez rigoristes...
De son côté, Netanyahu et ses alliés d’extrême-droite promeuvent de plus en plus une politique raciste envers les Palestiniens israéliens et une politique de violence colonialiste envers les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie. Ils veulent la disparition de toute possibilité d’existence pour un état palestinien. La riposte militaire sous forme de bombardements indiscriminés et de blocus intégral de la bande de Gaza, qui pourraient être caractérisés comme “crimes de guerre” par les Nations-Unies, offre un peu plus chaque jour le spectacle d’une vengeance aveugle avec des milliers de morts, en majorité des femmes et des enfants. S’y ajoute la violence déchaînée contre des Palestiniens par les colons israéliens en Cisjordanie.
De telles actions sont incompatibles avec le droit légitime d’Israël de se défendre.
Netanyahu a accéléré la colonisation et préparé l’annexion de la Cisjordanie en misant sur le Hamas et en ruinant ce qui restait de crédibilité à l’Autorité palestinienne. Il a mis en péril la démocratie israélienne par ses projets de réforme contre l’état de droit. Il a même ignoré les alertes de ses services sur l’imminence d’une attaque : après avoir divisé son propre peuple, il a lamentablement échoué à le protéger. Avec ses alliés suprémacistes, racistes et messianistes, il porte une très lourde responsabilité dans l’enchaînement d’horreurs et de violences que connaît la région.
Ainsi jour après jour, la douleur le dispute à l’effroi.
La Fédération de la Gauche Républicaine soutient la position historique de la France et les résolutions de l’ONU : la fin de l’occupation et de la colonisation, ainsi qu’une solution politique à deux États est le seul chemin vers une paix durable assurant une sécurité pérenne à tous. Comme d’autres organisations de gauche, elle appelle le Gouvernement français à remettre au plus vite cet agenda politique à l’ordre du jour. La question de la sécurité pour Israël comme celle du droit des Palestiniens à un État doit tous nous rassembler
Pour la FGR les bombardements sur les civils doivent cesser et les otages doivent être libérés sans condition. Il faut soutenir la position des partisans de la Paix en Israël et en Palestine et les artisans de la Paix dans les instances internationales.
La Fédération de la Gauche Républicaine (FGR) rassemble des militantes et de militants issus de la Gauche Républicaine et Socialiste, du Mouvement Républicain et Citoyen, des Radicaux de Gauche - LRDG, de la Nouvelle Gauche Socialiste et de l’Engagement, rejoints par des militants socialistes et écologistes. La FGR porte un projet de redressement républicain et solidaire fondé sur le rôle central de l’État, sur le volontarisme politique et sur le respect de la souveraineté populaire.
Contact : fedegaucherepublicaine@gmail.com
Sanctuariser le budget de la défense
Les annonces récentes sur les solutions à la situation budgétaire catastrophique de la France,...
Témoignage d'un engagé en Ukraine
Shannon Beck est enseignant au lycée français de Kiev en Ukraine. Doctorant en histoire, il a...
Un an de guerre aux frontières de l'Europe
Depuis 2014 un conflit couvait à bas bruit aux portes de l’Europe dans les régions séparatistes...