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Autoroute A69 : éviter le gâchis et tirer les leçons

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Autoroute A69 : éviter le gâchis et tirer les leçons

Après des années de concertation, débats et enquêtes publiques et procédures administratives, les travaux de l’autoroute A69 d’une longueur de 62 kilomètres entre Castres et Toulouse, classée priorité nationale et déclarée d’utilité publique en juillet 2018, ont démarré en mars 2023 pour une mise en service initialement prévue fin 2025.

Le coût total estimé à 450 millions d’euros, dont 23 millions d’euros d’argent public.

Le financement s’est fait au travers d’une concession autoroutière attribuée en avril 2022 sous forme de partenariat public/privé : ATOSCA finance en grande partie et construit l’infrastructure en échange du droit de l’exploiter pendant une durée déterminée de 55 ans.

Ce projet a été proposé pour remédier à un enclavement économique et géographique du Tarn Sud et de Castres (l’agglomération de Castres-Mazamet comptant environ 200 000 habitants) en créant une liaison rapide vers Toulouse afin d’attirer des entreprises et de faciliter la vie des résidents. Il a bénéficié d’un large soutien local tant des milieux politiques de la part des élus des communes, du département et de la région (notamment de la Présidente de Région, Carole DELGA), que des milieux économiques (chambres de commerce, entrepreneurs locaux) tous y voyant un atout pour la vitalité et la compétitivité du bassin tarnais.

Il est également soutenu par un acteur industriel régional de premier plan, le groupe Pierre Fabre, l’A69 devant faciliter la desserte pour les salariés et l’approvisionnement logistique du site de Soual, première et plus importante implantation du groupe.

La tarification annoncée s’élève à 6,77 € pour un trajet de 53 km, soit 13,54 € pour un aller-retour. Afin d’encourager l’adoption du service par les habitants, un système d’abonnement a été mis en place : dès 10 allers-retours mensuels, les usagers bénéficieront d’une réduction de 40 %, conformément à l’accord signé en février 2025 entre les collectivités territoriales et l’exploitant.

Malgré cet effort de modulation tarifaire, le coût global du service pourrait représenter un frein pour une partie de la population, en particulier les ménages les plus modestes en les excluant de fait de ce service. Ainsi, au-delà de l’enjeu tarifaire, c’est la cohérence du projet de désenclavement qui est en question. Car si l’accessibilité économique n’est pas assurée, les objectifs affichés en matière de développement territorial et d’égalité d’accès risquent de rester lettre morte. La réussite de cette initiative dépend donc autant de sa viabilité financière que de sa capacité à répondre concrètement aux besoins des populations locales.

Aujourd’hui, le chantier est à l’arrêt à la suite de la décision du Tribunal Administratif de Toulouse du 27 février 2025 qui a annulé les autorisations données estimant que l’A69 et l’élargissement concomitant de l’A680 n’ont que des bénéfices de portée limitée, il n’y a pas de nécessité impérieuse à les réaliser, et que les arguments présentés en faveur de ces aménagements ne justifient pas qu’il soit dérogé à l’objectif de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages.

L’État a déposé un recours contre cette décision auprès de la Cour Administrative d’Appel de Toulouse.

L’ENGAGEMENT

1- Soutient la réalisation d’infrastructures de nature à favoriser la réindustrialisation de la France et le développement des régions éloignées des métropoles.

2- Rappelle que les décisions de Justice, celle du Tribunal Administratif du 27 février 2025 et celle à venir de la Cour d’Appel Administrative doivent être respectées.

3- Soutient la reprise des travaux, en cohérence avec ces décisions et compte tenu du montant important d’argent public dépensé (23 millions d’euros TTC) ainsi que du large consensus politique et économique local.

Celle-ci pourrait s’accompagner d’une revégétalisation d’espaces tarnais artificialisés pour compenser l’impact de l’A69. Le financement de cette revégétalisation pourrait être partagé entre l’exploitant, les collectivités concernées et l’État.

4- Appelle à éviter que de telles situations se reproduisent, par exemple en privilégiant la mise aux normes autoroutières de routes existantes plutôt que la construction ex-nihilo d’une nouvelle autoroute.

5- Demande que le contrat de concession fasse l’objet d’une renégociation pour encadrer rigoureusement l’évolution des tarifs afin de garantir un accès équitable à l’autoroute pour l’ensemble des usagers et, appelle, à cet égard, à l’ouverture d’un dialogue avec l’État, les Collectivités locales et le concessionnaire pour définir des mécanismes de régulation tarifaire durables, transparents et adaptés aux réalités socio-économiques du territoire.

Ces mécanismes devront tenir compte de la durée exceptionnelle de la concession, fixée à 55 ans, ainsi que de l’impact de la tarification sur la fréquentation du service. Il est essentiel que d’éventuels manques à gagner pour le concessionnaire ne puissent en aucun cas justifier une augmentation des tarifs ni une baisse du niveau d’entretien ou de qualité, au détriment des usagers.

6- Propose une modification législative rendant obligatoire, à la charge du concessionnaire et des financeurs, la renaturation ou la réhabilitation de friches urbaines, industrielles ou commerciales en compensation des espaces artificialisés par des travaux autoroutiers.

Ces dispositions permettraient d’éviter tout démarrage de travaux sans évaluation et validation des compensations environnementales crédibles et suffisantes.

Photo : FTV, reprise par France 3 Occitanie.

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